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La correction automatique de code informatique, qu’est-ce que c’est ?

Les outils de correction automatique permettent aux enseignants d’évaluer et de commenter automatiquement et instantanĂ©ment les codes programmĂ©s par les Ă©tudiants. Ces logiciels peuvent ĂȘtre configurĂ©s afin de fournir des retours approfondis et immĂ©diats et de favoriser ainsi un apprentissage rapide et efficace.  Couramment utilisĂ©s dans les formations de science informatique ou de programmation, mais aussi dans les cursus axĂ©s sur les statistiques et l’analyse de donnĂ©es, ces correcteurs peuvent mĂȘme servir Ă  corriger des matiĂšres non liĂ©es Ă  l’informatique. 

GrĂące Ă  un outil d’autocorrection, l’enseignant peut d’une part gagner du temps, notamment sur les classes nombreuses, et d’autre part apporter aux Ă©tudiants des commentaires en temps rĂ©el, directement dans leur flux de travail, afin de les aider Ă  progresser vers leur prochaine Ă©tape d’apprentissage.  

Le terme « automatique Â» semble peut-ĂȘtre indiquer un processus impersonnel, un enseignement sans communication ni adaptation de l’apprentissage. En effet, mĂȘme un logiciel de correction automatique nĂ©cessite d’ĂȘtre configurĂ© et personnalisĂ© pour pouvoir servir Ă  identifier les « bugs Â» ou, intĂ©grĂ© aux logiciels supplĂ©mentaires appropriĂ©s, Ă  prĂ©server l’intĂ©gritĂ© des Ă©valuations et Ă  favoriser le dialogue. Un logiciel d'auto-correction trop binaire (capable seulement d’indiquer si une rĂ©ponse est juste ou fausse), s’il peut ĂȘtre utile dans le cadre d’évaluations sommatives comme les examens de fin d’annĂ©e dont les corrections dĂ©taillĂ©es ne seront pas partagĂ©es avec les Ă©tudiants ni utilisĂ©es pour expliquer une solution, n’a pas sa place dans les contrĂŽles de routine, les travaux pratiques ou les devoirs : il risque de dĂ©courager l’étudiant qui aura alors tendance Ă  faire des modifications au hasard jusqu’à ce que son programme soit jugĂ© passable. 

Un correcteur capable d’intĂ©grer des commentaires aux corrections, en revanche, peut favoriser un enseignement personnalisĂ© et motiver l’étudiant. Les commentaires immĂ©diats sur leur travail permettent aux Ă©tudiants de corriger intelligemment leur code avant d’envoyer une version amĂ©liorĂ©e, dans les dĂ©lais et sans constamment dĂ©pendre de leur professeur. On peut ainsi stimuler un apprentissage plus autonome et adaptĂ© au rythme de l’élĂšve.

L’apprentissage personnalisĂ© consiste Ă  adapter l’enseignement aux besoins de chaque Ă©tudiant en fonction de ses compĂ©tences et de ses capacitĂ©s, entre autres facteurs contextuels. En somme, c’est un outil pĂ©dagogique optimal des relations entre enseignant et Ă©tudiant. 

D'aprĂšs une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par Education Week en 2018, un administrateur sur trois estime que l’apprentissage personnalisĂ© est en passe de « transformer l’éducation publique Â». 57 % des administrateurs estiment en outre que les technologies numĂ©riques sont un outil de personnalisation efficace. 

Au cours de l’étude Ă©quivalente rĂ©alisĂ©e en 2019 par Education Week, 46 % des enseignants se sont dits optimistes quant aux progrĂšs de personnalisation de l’enseignement, et 91 % des personnes interrogĂ©es ont dĂ©clarĂ© avoir confiance dans les outils numĂ©riques et leurs capacitĂ©s Ă  personnaliser efficacement l’apprentissage (p. 4). L’enseignement personnalisĂ© est une dĂ©marche pĂ©dagogique reconnue d’accompagnement de l’étudiant tout au long de sa formation.

En adoptant une approche individuelle, l’enseignant contribue Ă  l’apprentissage de chaque Ă©tudiant. Il pourra, par exemple, rĂ©duire l’écart de niveau entre les Ă©tudiants et ainsi donner accĂšs aux carriĂšres informatiques Ă  une population plus diverse et mieux qualifiĂ©e (Aravind & Balasangameshwara, 2019). 

Les enjeux d’utiliser un correcteur automatique tout en adaptant et en personnalisant son enseignement

Les formations de programmation informatique posent des enjeux spĂ©cifiques liĂ©s Ă  l’évaluation et aux commentaires des enseignants.

  • RĂ©diger des commentaires exploitables et efficaces prend du temps Scott Smith, professeur de sciences informatiques Ă  l’universitĂ© John Hopkins de Baltimore, Maryland, explique : « Dans un cursus informatique, on attend gĂ©nĂ©ralement des Ă©tudiants qu’ils Ă©crivent des programmes visant Ă  rĂ©soudre des problĂšmes spĂ©cifiques.  Pendant la correction, l’enseignant ne se contente pas d’observer le rĂ©sultat : il observe aussi la dĂ©marche de l’étudiant. Si les rĂ©sultats ne sont pas ceux attendus ou si le programme ne fonctionne pas, il faut alors prendre le temps de revoir des centaines de lignes de code afin de dĂ©couvrir le bug pour pouvoir donner Ă  l’étudiant des conseils appropriĂ©s. Â»
  • Une correction binaire bornĂ©e Ă  l'attribution d'une mention « juste Â» ou « faux Â» ne favorise pas le dĂ©veloppement des compĂ©tences Sans commentaires exploitables, un logiciel d’autocorrection n’indique pas Ă  l’étudiant la marche Ă  suivre pour s’amĂ©liorer. Au contraire, il l’incite plutĂŽt Ă  faire des modifications alĂ©atoires et Ă  passer Ă  cĂŽtĂ© des vraies opportunitĂ©s pĂ©dagogiques. Selon Kevin Lin, professeur assistant Ă  l’universitĂ© de Washington, « On constate, dans ce type d’apprentissage uniquement basĂ© sur les corrections automatisĂ©es, que les Ă©tudiants ont tendance Ă  changer au hasard leur code, Ă  le renvoyer Ă  l'autocorrecteur, et Ă  rĂ©pĂ©ter la manƓuvre jusqu’à passer le test. Â» 
  • Abuser des correcteurs automatique nuit Ă  l’apprentissage autonome Les logiciels de correction automatique ont leur place, particuliĂšrement dans les classes nombreuses, mais un correcteur trop limitĂ© ou mal configurĂ© enseigne Ă  l’étudiant les nuances du correcteur plutĂŽt que celle de la programmation informatique. Les chercheurs ayant Ă©tudiĂ© ce phĂ©nomĂšne expliquent que « les Ă©tudiants utilisent [parfois] les correcteurs automatiques au lieu de rĂ©flĂ©chir par eux-mĂȘmes. Â» (Baniassad, Zamprogno, Hall, & Holmes, 2021.)

Comment utiliser un logiciel d’autocorrection pour rapprocher l’enseignant de ses Ă©tudiants ?

L’utilitĂ© des logiciels d'autocorrection est incontestable, notamment dans les Ă©valuations de nombreux Ă©tudiants en sciences informatiques. AssociĂ© Ă  des retours utiles et personnalisĂ©s, ces outils peuvent devenir indispensables. 

Les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es Ă  ce sujet reconnaissent l’intĂ©rĂȘt pragmatique des outils de correction automatique dans les formations de sciences informatiques. Selon l’une d’entre elles, quand les commentaires sont adĂ©quatement personnalisĂ©s, on constate une amĂ©lioration des prochains contrĂŽles de 96 % (Haldeman, et al., 2018). Dans une autre Ă©tude, le mĂȘme groupe de recherche a collectĂ© Ă  deux semestres d’intervalle les donnĂ©es d’étudiants en sciences informatiques. Au cours du premier semestre, les rĂ©sultats de deux Ă©valuations Ă©taient accompagnĂ©s de commentaires et de conseils, contrairement aux contrĂŽles du second semestre. Ils ont observĂ© que « le pourcentage d’étudiants qui rĂ©ussiront une Ă©valuation aprĂšs l’avoir ratĂ©e une premiĂšre est trois fois plus Ă©levĂ© si ceux-ci ont reçu des corrections dĂ©taillĂ©es sous forme de commentaires et de conseils. Â» (Haldeman, et al., 2021.)

 Il existe plusieurs moyens de favoriser l’apprentissage tout en utilisant un logiciel d’autocorrection :
  • Adopter un outil comme Gradescope afin d’intĂ©grer l’autocorrection (quelle que soit la taille de la classe) Ă  des grilles d’évaluation et Ă  des fonctionnalitĂ©s de commentaires spĂ©cifiques permet de gagner du temps, estiment les enseignants. GrĂące Ă  Gradescope, les enseignants peuvent configurer leur correction automatique pendant la premiĂšre Ă©valuation et le logiciel se charge des autres copies, sans intervention de leur part. Les commentaires sont ainsi faits en temps rĂ©el et les Ă©tudiants peuvent consulter les rĂ©sultats directement dans leur flux de travail et adapter leur apprentissage en consĂ©quence.
  • AccĂ©lĂ©rer les retours et favoriser le dialogue amĂ©liore les rĂ©sultats. GrĂące Ă  Gradescope, les corrections automatisĂ©es prĂ©configurĂ©es par l’enseignant sont appliquĂ©es au code envoyĂ© par l’étudiant en quelques secondes. Il reçoit alors des retours en temps rĂ©el et peut immĂ©diatement adapter son travail. Dans le cadre d’une Ă©tude de cas, Jillian Cannons, professeur assistante de Maths et Statistiques Ă  l’universitĂ© Cal Poly Pomona en Californie, a utilisĂ© Gradescope afin de centraliser les commentaires de maniĂšres quasiment instantanĂ©e, encourageant ainsi les Ă©tudiants Ă  revoir leur copie jusqu’à trouver la bonne rĂ©ponse. Le professeur Cannons a observĂ© que « les Ă©tudiants prenaient une plus grande responsabilitĂ© personnelle dans leur travail et dans leur apprentissage. Au lieu de se contenter d’un 7 sur 10, ils s'efforçaient de revoir leur copie jusqu’à atteindre la note parfaite. Cette motivation personnelle donnait lieu Ă  une plus grande maĂźtrise du sujet, et Ă©veillait chez les Ă©lĂšves une passion renouvelĂ©e pour la programmation informatique.
  • Configurez votre correcteur automatique pour qu’il attribue une note, mais aussi pour qu’il identifie et Ă©value les erreurs dans les codes proposĂ©s par les Ă©tudiants afin de stimuler leur dĂ©veloppement. C'est le meilleur moyen de favoriser la rĂ©flexion individuelle des Ă©tudiants et de les encourager Ă  passer en revue leurs codes plutĂŽt que de compter sur les autres pour identifier les erreurs. Un logiciel de correction automatique configurĂ© de maniĂšre intelligente, sĂ©lective et limitative, appliquĂ© Ă  une Ă©valuation bien conçue, empĂȘche les Ă©tudiants de compter exclusivement sur les corrections automatiques et les encourage Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  leur travail.
  • Un outil de correction automatique comme Gradescope permet d’appliquer Ă  la fois des corrections automatiques et manuelles Ă  une mĂȘme Ă©valuation, et encourage les enseignants Ă  formuler des commentaires spĂ©cifiques in situ. « Quand j’ai appris que je devrais, Ă  partir du trimestre prochain, travailler sans assistant Ă  mon cours sur les Principes des langages de programmation informatique, j’ai trouvĂ© la motivation d’apprendre Ă  utiliser Gradescope, la plateforme de correction automatique de codes informatiques. Le fait de pouvoir attribuer automatiquement une note tout en formulant des commentaires personnalisĂ©s sur le code prĂ©parĂ© par les Ă©tudiants est ce dont rĂȘvent tous les professeurs d’informatique. L’enseignant prĂ©pare une Ă©valuation de base qui servira Ă  l’analyse des autres ainsi qu’à l'attribution de notes et au partage de commentaires sur les erreurs dĂ©couvertes dans le code des Ă©tudiants. Ici, la star du moment, c’est vraiment le logiciel de correction automatique, Â» conclut Scott Smith.
  • Les contrĂŽles de routine frĂ©quents offrent une plus grande transparence et favorisent une progression graduelle. En comprenant ce que les Ă©tudiants ont assimilĂ© ou non, l’enseignant peut personnaliser ses interventions. Le logiciel de correction automatique fait gagner du temps Ă  l'enseignant et lui permet d’organiser des contrĂŽles plus frĂ©quents. À l’universitĂ© du Commonwealth, en Virginie, le professeur Debra Duke utilise Gradescope « pour gagner du temps en automatisant une partie du processus de correction et de partage de commentaires. Â» Elle peut ainsi prĂ©parer plus de projets fondĂ©s sur des retours exploitables et individuels, et ses Ă©tudiants passent deux fois plus de temps Ă  pratiquer leurs compĂ©tences de programmeurs qu’avant.
  • Les opportunitĂ©s pĂ©dagogiques identifiĂ©es par la correction automatique permettent de donner des conseils spĂ©cifiques aux Ă©tudiants. Anya E. Vostinar, professeur assistante Ă  Carleton College, Minnesota, partage ses astuces pour rĂ©vĂ©ler les opportunitĂ©s pĂ©dagogiques avec Gradescope.

Gradescope utilise la correction pour stimuler l’apprentissage en facilitant Ă  la fois les corrections Ă  grande Ă©chelle et les commentaires personnalisĂ©s. Le rĂ©sultat ? L'enseignant a plus de temps pour enseigner. 

Commencez dĂšs maintenant : consultez la documentation sur notre logiciel de correction automatique. Ou dĂ©couvrez les ressources en ligne de notre communautĂ© Gradescope et lisez ce que disent les enseignants sur leurs autocorrecteurs. 

Aller plus loin, avec Gradescope