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Des solutions efficaces pour maîtriser le rapport de similarité

Scénarios soulignant l’importance d’utiliser le rapport de similarité comme outil d’investigation.

Laura Young
Laura Young
Content Marketing Specialist

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Ne jugez pas un score par sa couleur.

Contrairement à la croyance populaire, il n’existe pas de score de similarité Turnitin parfait. Il n'y a pas deux papiers identiques, et donc deux rapports de similarité ne raconteront jamais la même histoire. Le rapport de similarité est une ressource puissante, créée uniquement à des fins d’interprétation humaine (Vous !).

Chez Turnitin, nous pensons qu’il est parfaitement naturel que le contenu d’un document corresponde en partie à celui de notre base de données. Si un élève a utilisé des citations et qu'elles sont correctement référencées, il peut arriver que nous trouvions une correspondance et que cela contribue au score de similarité de leur travail. Et dans ce cas c'est OK !

Le rapport de similarité a pour objectif de servir d’outil d’ investigation en mettant en évidence les problèmes éventuels dans le document d’un élève. Il permet aussi aux instructeurs de déterminer si une correspondance est, ou non, acceptable.

La couleur du score de similarité d'un élève – se trouvant dans la boîte de dialogue des devoirs – indique la quantité de texte correspondant ou similaire qui a été découverte par Turnitin. Facile, non ? Pas entièrement. Jetons un coup d'œil aux scénarios de notation qui pourraient vous faire réfléchir à deux fois avant d'accepter un score de similarité Turnitin à sa valeur nominale.


1. Qui est l'auteur ?

Éric a acquis une copie du papier de sa camarade de classe, Jeanne. Le 15 octobre, Éric soumet le document de Jeanne comme étant le sien et obtient un score de similarité de 25 %. Jeanne qui a initialement écrit le document, soumet son travail le 20 octobre et reçoit un score de similarité de 100 %. L'instructeur de Jeanne exprime alors sa préoccupation pour son intégrité académique. Où est la justice ?

Dans ce cas, la génération d'un nouveau rapport de similarité pour les deux documents correspondants identifiera immédiatement la collusion, vous permettant de suivre les règles de votre établissement. Il appartient maintenant à votre institution d’ enquêter sur l’identité de l’auteur original.

2. Scores similaires. Scores différents.

Matthew n’a pas suffisamment étudié au cours du semestre pour compléter les recherches sur son sujet d’affectation ; il a eu recours à la copie intégrale d'un gros morceau de texte - provenant de Wikipedia - et a utilisé ce contenu comme étant le sien. Son papier a retourné un score de similarité de 30 %. En comparaison, Dennis possède une base solide de connaissances pour le même devoir et en sait suffisamment pour rassembler des informations provenant de plusieurs sources et les citer correctement. Le papier de Dennis a reçu un score de similarité de 32 %.

Comme prévu, les deux étudiants sont susceptibles de correspondances avec la base de données Turnitin, leur enseignant ayant opté pour une recherche dans tous les référentiels disponibles. Cependant, bien que les scores de similarité soient proches en nombre, il est clair que l’un des deux papiers est illégitime. Pour séparer les scores, il est conseillé à l’ enseignant d’exclure les citations et le matériel bibliographique des rapports de similarité de ses étudiants afin d’affiner le score de l’élève qui n’aurait pas plagié.

3. Quand le recyclage ne se passe pas bien.

Céline a soumis le même papier à plusieurs classes, ce qui lui a valu un terrible score de similarité de 100 %. Elle a vérifié son rapport de similarité, qui montre une correspondance avec un autre étudiant de son établissement. Immédiatement, Céline pousse un soupire de soulagement car elle sait que son papier a été comparé à un papier qu’elle avait présenté à une classe différente le semestre dernier. C'est tout bon, non ?

Non, cela ne l'est pas ! Ceci est un exemple d'auto-plagiat. Pour résoudre rapidement le problème, l'instructeur peut exclure le document de Céline du semestre passé du rapport de similarité et expliquer la gravité de l'auto-plagiat au sein de l'institution. Cependant, comme solution à long terme, nous recommandons également de discuter de l'auto-plagiat avec les étudiants et des implications éthiques qui l'entourent.

4. Un fantôme dans la machine ?

Vous êtes en train de noter un papier exceptionnellement bien écrit. Wow... vraiment phénoménal ! Et mieux encore, votre élève a reçu un score de similarité de seulement 12 %. Alors que vous êtes sur le point de noter ce papier favorablement, vous vous arrêtez un instant. Ce document ne semble pas correspondre au niveau de rédaction que cet étudiant vous a soumis par le passé. Aurait-il vraiment pu s'améliorer si rapidement ?

Bien qu'il soit tout à fait possible que votre élève soit l'auteur de ce contenu, il est important d'envisager d'autres possibilités. Ils ont peut-être plagié un document qui avait déjà été soumis au référentiel privé d’une institution ou d'une autre, ce qui montre l’importance de la soumission au référentiel standard. Le papier aurait aussi pu être acheté auprès d'un écrivain fantôme.

La morale de ces histoires.

Un score de similarité élevé ne suggère pas toujours qu'un écrit a été plagié, tout comme un score de similarité faible n'indique pas toujours qu'aucun plagiat ou malhonnêteté académique, sous la forme d'une fraude contractuelle, ne s'est produit.

Vous souhaitez fournir un commentaire significatif aux étudiants et dissuader le plagiat ? Apprenez-en davantage sur Feedback Studio.